dimanche 27 juin 2010

Saint-Germain-des-Prés


En sortant du métro... c'est la vie, c'est l'activité quotidienne des citoyens qui vous entraîne dans le tourbillon d'un arrondissement vieillot et moderne à la fois. Devant moi, Les Deux Magots (photo) un resto-terrasse qui marque l'ambiance. Saint-Germain-des-Prés ce n'est pas qu'une équipe de foot qui fut propriété du tristement célèbre Bernard Tapie, mais aussi des bâtiment de grande valeur comme Place des Voges.

Les bâtiments du XVIIe siècle ont survécu, mais les signes du changement sont évidents. Les magasins de mode, souvent luxueux, remplacent les cabarets chers à Alain Souchon. Il a d'ailleurs écrit une chanson sur le sujet, Rive gauche à Paris.

Ce quartier a toujours été considéré comme le lieu de rencontre des intellectuels et des artistes. Il suffit de nommer Racine, Balzac, Brassens et Brel pour en obtenir la confirmation. Fut une époque alors que les caves à musique faisaient courir les mélomanes. Je n'ai pas aperçu le Blue Note où Sidney Béchet a déjà joué, ça me rend un peu nostalgique ma mélodie fétiche étant:  Petite fleur.







J'avais entendu parler de la Place Des Voges et j'y ai fait un petit détour sans trop de réaction.

En fait, l'arhitecture est agréable mais ce n'est pas une attraction touristique et quand on y connait personne, il y a peu à voir.










L'architecture dans Saint-Germain-des-Prés est varié. Pour un nord-américiain comme moi, la


facade du Holiday Inn (en haut, droite) n'est pas coutumière alors que celle du Buci m'apparaît beaucoup  plus européenne. Les photos du bas illustrent aussi l'ambiance du quartier. 


En conséquence, on peut dire que Saint-Germain-des-Prés est  bien autre chose qu'une équipe de football qu'elle soit ou non propriété de Bernard Tapis.

Je crois  bien que les exploits de ce dernier ont été balayés sous le tapis!

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