Giverny, la maison de Monet

Je ne me souviens pas exactement comment j'ai abouti à Giverny mais ce fut un heureux hazard. J'y ai passé environ deux heures déambulant d'un bout à l'autre du village ou est mort Claude Monet, le célèbre peintre. Non seulement, ça m'a valu une visite très agréable mais je me suis intéressé pour la première fois à Monet. Il y a des oeuvres de Monet un peu partout dans le monde et, entre autre, à Ottawa et à Montréal, au Musée des Beaux-Arts. À Giverny, c'est le conservateur Gerald van der Kemp, nommé en 1977 qui s'est préoccupé de revitaliser les jardins et la maison qu'avait habité Monet, le tout a été ouvert au public en 1980. On 
y est parvenu grâce à des dons du public.

Giverny est a environ 70 kilomètres de Trappes.
C'est en 1883 que Monet à bord d'un train a découvert ce village dont il est tombé follement amoureux. Il loue une maison et y installe sa famille. En 1887, plusieurs impressionnistes américains s'y installeront à leur tour. 


En circulant sur le chemin de cette maison il faut absolument croiser l'église Radegonde dont le style est très particulier.

Les visites non-officielles et non décrites

Mes programmes de visites en France vous paraissent peut-être chargés mais ils m'ont donné l'opportunité de goûter à de nombreuses facettes de la vie des francais et de parcourir des régions très variées. Mes yeux ont maintes fois été éblouis et mes sentiments envers nos cousins ont grandis sans arrêt.

Parmi les visites que je n'ai pas décrites dans les pages de ce blog je dois mentionner Saint-Maur-les-Fossés, Meudon, Pontoise, Lagny-sur-Marne et Vimy. C'est surtout parce qu'il s'agissait davantage des visites à des amis que la découverte de lieux.

Dans le cas de Saint-Maur-les-Fossés il s'agissait d'un dame qui avait été la chef d'un groupe venu visité New-York et qui avait été très mal servi par l'agence, pourtant elle avait aimé son guide et gardait le contact. La photo qui suit représente la mairie de Saint-Maur-des-Fossés.

À Meudon, j'étais allé rencontrer le père de Gisèle dans sa demeure.

À Lagny-sur-Marne, une récepion de cinq couverts,  bien arrosé dans la cour aeerière d'un ex voyageur bien sympathique. Pour le déroulement du tapis rouge, c'était réussi.

À Pontoise, il s'agissait d'un jeune homme à l'emploi de la SNCF, qui m'avait emmené manger dans une taverne dont la spécialité était la choucroute. J'ignore porquoi mais il y a de nombreux établissements servant la choucroute à Pontoise. L'architecture très moderne est aussi mise de l'avant comme le démontre la photo ci-contre.

Enfin à Vimy, ce fut la visite du cimetière et du monument qui rend hommage aux soldats canadiens qui ont combattu et donné leur vie 60 000) au cours de la Première Guerre mondiale. Le Monument Commémoratif du Canada surplombe la plaine de Douai du sommet de la crête de Vimy, à environ dix kiloumètres au nord d'Arras.

Voilà qui vous donne une meilleurs idée de mes activités de dix-huit semaines réparties en trois voyages dans le pays de nos cousins.

Merci de vos commentaires.

François Bérubé

ex guide-acompagnateur

Une anecdote qui aurait pû être une catastrophe

C'est une histoire d'avion et d'aéroport. L'un de mes trois voyages devait être réalisé à partir de New-York car j'avais déniché un billet à prix très économique par l'entremise d'une publicité de la companie Tower que personne ne connaissait. Le jour venu je me rends à un terminal de JFK ou je devais prendre mon vol pour Paris-Orly. Oh miracle, j'arrive au comptoir et la préposée m'annonce que ce vol a été annulé depuis longtemps et que Towers allait me mettre sur un vol d'Air France.

Je me rend donc au terminal d'Air France et après un temps d'attente on m'annonce que je pourrai monter à bord puisqu'il y a de la place. Je téléphone donc à Gisèle pour lui annoncer que je vais atterrir à Charles-de-Gaule et non à Orly. Je lui dit de m'attendre quand même à Orly parce que je comptais prendre une navette d'un aéroport à l'autre.


J'ai donc retrouvé Gisèle dans le stationnement d'Orly après une demi heure d'attente. Cette entreprise nommée Tower a opéré de 1983 è 2000. J'espère qu'il n'y a pas trop de passagers qui ont fait face à une situation comme la mienne.

Monaco, la principauté

Nous avons laissé Nice pour franchir l'ultime partie de la route nous séparant de Monac tout en emplissant nos yeux de superbes paysages comme ceux ci-haut. Nous arrivons à Monaco, la principauté du prince Règnier, c'est à tout le moins ce que j'avais retenu avant d'y mettre les pieds.

Les méandre de la circulation en ville ne m'ont pas ennuyé. Je cherche le palais et trouve les jardins du palais que je m'empresse de visiter. 

Le jardin du Palais Carnolès accueille la plus importante collection d’agrumes en Europe, qui regroupe environ 400 sujets d’une centaine d’espèces : orangers, citronniers, pamplemoussiers, clémentiniers, mandariniers, cédratiers, et autres...

On y découvre aussi une collection de sculptures contemporaines.

On compte 137 variétés de plantes et fleurs, certaines sont très rares comme le Bigaradier bizzaria La collection a été récemment enrichie de 20 variétés.

Le jardin sert de site expérimental pour lutter contre la cochenille asiatique ravageur des agrumes, grâce à l’introduction de deux hyménoptères en provenance du Japon.

Petite cité-Etat, la Principauté de Monaco est une ville de luxe et de  beauté, elle tire ses profits principalement du tourisme. Aujourd’hui dirigée par le fils de Grace Kelly, le Prince Albert II, la Principauté est surtout connu pour son Casino et ses jeux. Lieu de résidence des Ballets Russes pendant quelques années, la Principauté a attiré les plus grands artistes du siècle dernier.
 

Au pouvoir depuis 2005, le Prince Albert II tente de faire de Monaco un exemple en matière d’écologie en sensibilisant les monégasques aux dérèglements climatiques mais aussi et surtout en privilégiant des constructions écologiques. 

Parmi les incontournables de la Principauté, le quartier de Monte Carlo et son fameux « Carré d’or » avec le Casino, le Sporting d’hiver, le Café de Paris… Le quartier de Fontvieille  a été construit « sur la mer ».

L’histoire de la Principauté débute le 8 janvier 1297, lorsque François Grimaldi s’empare du pouvoir par la ruse. Déguisé en moine franciscain, il infiltre la forteresse et ouvre ainsi la porte à ses soldats. La Principauté de Monaco est la plus ancienne au monde. En circulant en ville on emprunte une partie du trajet de la piste de formule 1 qui garde son aspect de piste pendant toute l'année.

Sommes toute malgré ma déception à mon arrivée, j'ai quand même passé de bons moments avant de prendre l'autoroute pour Cogolin.

La Côte d'Azur, Cannes, Nice, Monaco

Vous devinez sans doute que d'entreprendre de visiter la Côte d'Azur nécessite du temps et que deux ou trois jours représente un minimum. Pour vous décrire le tout, il faudra au moins deux articles de ce blog.

Nous partirons de Saint-Raphael pour suivre la petite route panoramique qui longe le bord de la méditéranée jusqu'à Monaco, à quelques kilomètres de l'Italie, pour revenir par l'autoroute jusqu'à Cogolin.

Cette route serpente continuellement les différentes corniches et nous réserve des paysages époustouflants à chaque courbe. Nous passons par La Galère, Agily, Théoule-sur-mer, La Napoule, Miramar et autres avant d'arriver à Cannes. Notre arrivée se fait deux jours après la fin du Festival des films du monde. Certains équipements n'ont pas encore été démantelé.

Nous faisons le tour à l'aide d'une carte touristique, laquelle nous donne un bon tuyau pour trouver une élévation afin de photographier la Croisette, cette promenade qui longe la plage et qui est un incontournable moment de relaxation et de détente. Le centre-ville est doté de plusieurs beaux parcs où il fait bon prendre quelques moments de repos.

Il faut se remettre en mouvement car il reste encore du chemin à parourir. Nous passerons par Golfe-Juan, Juan-les-Pins, Antibes, Cagnes-sur-Mer, La Californie, Sainte-Hélène avant d'ewntrer à Nice, qui pour faire une mauvaise blague: is very nice. 

Il faut voir la promenade des Anglais dans toute sa splendeur surtout du côté de l'Est.

Une petite visite de la ville nous permet de croiser deux églises qui attirent l'attention. Une Russe orthodoxe et une carholique, l'église Sainte Jeanne d'Arc. Elle est située dans le quartier de Fuon-Cauda et réputée pour son architecture originale.. La première pierre fut posée en 1914.  L'architecte Castel étant décédé et la guerre 14-19 étant en cours, les travaux furent abandonnés et repritent en 1926 avec un architecte parisien Jacques Droz qui la completa en 1933.Le clocher haut de 64 mètres, doit représenter le cierge pascal.

Ensuite, notre appétit s'est creusé et nous passons à travers du marché aux fleurs pour nous rendre sur une terrasse de Cours Saleya, pour une ambiance inégalable, une grande propreté, et une variété de menus. On ne pouvait passer a coté de l'aÏoli une spécialité locale. Il s'agit d'une sauce d'une grande délicatesse, l'aïoli est une institution ! "L'aïoli concentre la force, l'allégresse du soleil provençal", dit-on. C'est une mayonnaise sans moutarde faite à partir d'huile d'olive et d'ail pilé cru.

Il ne reste plus qu'a reprendre la route pour Monaco.

Cogolin, Saint-Tropez,

Venu dans le Sud de la France en hiver, la circulation automovile autour de Saint-Tropez était minimale ce qui n'est pas le cas en été. Grâce à cette situation, j'ai été en mesure de me familiariser avec le secteur que j'ai eu aussi l'opportunité de visiter en juillet, une anecdote survenue le jour de mon anniversaire m'est toujours resté en mémoire. Nous décidons d'aller nous baigner à Pampelone et en sortant de Saint-Tropez, il y a un barrage de police. Je m'arrête et un policier me demande la carte grise et mon passeport, ce que je n'avais pas pris soin de prendre dans la voiture. J'informe le policier qui me répond: ''Pas de carte grise, pas de passeport ça peut coûter cher, qu'est-ce qu'on fait?'' Je lui répond que c'est lui qui doit savoir et il me fait signe de continuer. Il avait obtenu la corroboration de Gisèle comme quoi j'étais un touriste en vacances. Il avait aussi examiné les vignettes de la maison de location de Trappes.

Le nom de Saint Tropez vient d'une légende qui dit qu'un petit bateau, portant la dépouille d’un Chevalier nommé « Torpes », (Saint Tropez) gardée par un coq et un chien, s’échoua à la fin du golfe de Saint-Tropez. Le coq s'étant envolé, alla s’installer dans un champ de lin. Le village construit à cet endroit se nomma Coq au Lin. De son côté, le chien avait marché vers le village de Grimaud tout près de là.

Une ballade à pied dans Saint-Tropez permet de cotoyer les ''poeple'' qui fréquentent régulièrement les lieux, de voir les tendances des boutique de mode et de se mettre à la table d'un restaurant au menu super cher.

Et hop, un p'tit tour à la fabrique des pipes, taillées, sculptées dans la bruyère du Massif des Maures. La fabrique de pipes, maison familiale, est l'une des plus anciennes au monde. Autre maison réputée du même patelin: la fabrique de tapis où les tapis et tapisseries sont encore "fait main". Les plus belles pièces ont été conçues pour le paquebot Normandie, et aussi pour la Maison Blanche et l'Elysée. 

Le vieux village de Cogolin a été construit sur une colline surplombant le bord de mer. L'architecture de ses maisons reste fortement sous l'influence des périodes médiévales. Les portails de certaines maisons datent du 12ème siècle.

Grimaud est un charmant village provençal médiéval typique des petits villages du sud de la France. En déambulant dans ces petites ruelles tranquilles,  il sera possible de découvrir le moulin Saint Roch, la chapelle des Pénitents Blancs, l'église Saint Michel et le château médiéval de Grimaud du 13ème siècle. La fabrique d'huile d'olive et l'histoire des moulins à vents, sont aussi a votre portée.

A proximité du village de Grimaud, on trouve le massif des Maures. Ce parc de plus de 13000 hectares offre des paysages typiques des forêts du sud avec sa végétation composée de pins maritimes, châtaigniers et chênes. L'été, la végétation méditerranéenne est très sensible aux incendies on demande la collaboration des visiteurs.

Saint Malo, beau port de mer...

Je suis passé dans Saint-Malo à une vitesse phénoménale et tout ce que j'ai vu est représenté sur ces photos. Je n'avais pas le choix, j'étais passager et mon ami avait des priorités. Ce fut donc très frustrant de ne pas visiter Saint-Malo ne fut-ce que trois heures.

Cité corsaire, Saint-Malo a toujours été, au cours de son histoire, le rendez-vous de toutes les aventures, de tous les rêves…nous dit l’Office du tourisme.
Située à la pointe nord de l’Ille-et-Vilaine, en bordure de la Normandie, Saint-Malo est près du Mont Saint-Michel. C’est un lieu d’histoire et de légendes, berceau d’illustres personnages, la ville a su, malgré des heures sombres, conserver une authenticité conférée par ses remparts, ses pavés et ses vieilles pierres.On dénombre à Saint-Malo neuf monuments historiques classés qui sont le château, les remparts et la tour Solidor, le fort National, la cathédrale Saint-Vincent, le Petit-Bé, l’hôtel André Désilles, l’hôtel de la Gicquelais, maison natale de Chateaubriand, le fort de la Conchée, l’hôtel Magon de la Lande  auxquels s’ajoutent 80 édifices inscrits à l’Inventaire supplémentaires dont une soixantaine uniquement intra-muros, la plupart dans le cadre des protections ayant suivi la Seconde Guerre mondiale pour permettre à la cité historique de sauvegarder son authenticité.

L’écrivain Châteaubriand  a voulu être enterré à Saint-Malo et sa tombe était prête dix ans avant sa mort à l’îlot du Grand-Bé. c

La course de voiliers transatantique Québec Saint-Malo est venu fortifier les relations déjà étroites avec cette ville. Jacques Cartier qui était un Maloin n’a-t-il pas découvert le Canada en 1534! Il est mort à Saint-Malo.

Ceci dit, j'ai au moins traversé Saint-Malo en attendant d'y faire un séjour prolongé.

Chambéry, la Haute Savoie

La Savoie est un pays montagneux et champêtre avec un milieu urbain qui a du caractère.

Je suis allé rendre visite à un enseignant retraité demeurant à Chambéry, en milieu urbain, avec la grande opportunité de me rendre en milieu champêtre tel le Mont-Revard et le Lac du Bourget. Dans le premier cas, j'ai pu admirer les deltaplanistes qui s'élançaient des deux tremplins installés sur la montagne. Le massif culmine au nord-est du belvédère à la Tour de l'Angle, à1 563 mètres d'altitude. On y a développé un hébergement digne des plus belles villes des Laurentides au Québec. Le belvédère, à 1 537 mètres, offre une vue sur le val du Bourget et le massif du Mont Blanc. 

D'où nous étions on pouvait apercevoir le Lac du Bourget où nous nous sommes ensuite baigné et Aix-les-Bains où nous sommes allés au Casino.

Le lendemain nous sommes restés sur place à Chambéry pour visiter la ville et ses édifices 

Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique et compte plus de 60000 habitants. La présence de l'Université de Savoie implantée en 1979, a attiré à Chambéry une importante population universitaire. La présence d'un grand nombre de résidents étrangers, notamment italiens, confère à la ville un caractère cosmopolite.

Nous avons circulé dans les rues du vieux Chambéry qui est très accueillant et avons vu le centre commercial moderne ou il a été possible de rencontrer un  pharmacien qui connaissait bien le Québec. Il nous fallait bien sûr voir cet incontournable monument dédié aux éléphants. Il s'agit d'un monument réalisé en 1838 par le sculpteur grenoblois Sappey, à la gloire du Général de Boigne (1751-1830) qui avait fait fortune aux Indes et qui est revenu terminer sa vie à Chambéry y faisant de nombreux dons pour l'évolution de la ville.

Mon ami demeurait dans un développement résidentiel de Chambéry-le-Haut près de la bibliothèque Georges Brassens. 


Voilà pour mon séjour en Haute Savoie qui fut très agréable et amical. Le lendemain je partais pour Anecy sur le conseil de mes amis.

J'étais seul en voiture pour retourner à Paris en parcourant d'abord la route de Napoléon. 

Elle correspond au tracé d’une partie de la nationale 85 ralliant Le Cannet à Grenoble.

C'est en 1932 que la route recevait ce nom pour favoriser le tourisme, cette voie aux méandres éclatants s’inspire en partie du chemin qu’emprunta l’empereur lors de son retour de l’île d’Elbe. 

L'office du tourisme dit: ''surnommée avec emphase le "Vol de l’Aigle", cette remontée vers Paris forma le prélude au pouvoir des Cent-Jours, à la déroute de Waterloo, puis à l’exil définitif vers Sainte-Hélène.''

On rencontre sur son parcours des panoramas grandioses, entre autre, l'approche de Sistéron est particulièrement agréable à l'oeil. Je n'avais malheureusement pas le temps de m'y arrêter mais j'ai appris que Sistéron est une ville fleurie à 485 mètres d'altitude. Cest une ville fortifiée et pittoresque.

La partie de la route qui traverse l'Isère comporte une série de belles haltes : traversant la Mure, enjambant le Drac, elle passe par Vizille en longeant les lacs aux abords de Laffrey, et se rend jusqu’à Grenoble mêlant ainsi la beauté des paysages à une approche des richesses culturelles de la région.

Ramatuelle, le bled qu'il faut voir

Petit bourg en flanc de montagne, Ramatuelle a un afunique et ne peut qu'être attrayant pour le touriste qui a la chance de s'y aventurer. Cette chance est le résultat d'un goût de sortir des sentiers battus ou d'un bon tuyau transmis par un français qui a déjà vécu l'expérience. On s'engage sur de petites routes qui nous mènent vers des petites communes toutes plus in téressantes les unes que les autres. Il suffit de retenir les noms de La Garde-Freinet, La Croix Valmer et Bornes Mimosas pour être assuré de passer de bons moments de découverte.

Bien sûr, une fois arrivé à Ramatuelle on doit descendre de voiture et marcher dans les rues de la commune comme celle du Café de l'Orneau (photo) qui mérite une pause café. On redescent par une route qui serpente jusqu'à la baie de Saint-Tropez. Ce serait cependant une erreur de ne pas faire un dernier arrêt à Cavalaire.  Le village a été le lieu d'opérations militaires lors du débarquement allié en Provence lors de la seconde guerre mondiale. Aussi, chaque année le 15 août il y a un défilé de véhicules militaires et une reconstitution de campement militaire. Mais rien n'y paraît les autres jours de l'année.

Cavalaire est un lieu de villégiature propre, élégant, coquet et transpirant le calme et la joie de vivre. Les mimosas, les pins parasols et les cigales sont omniprésents.
Cavalaire la Provençale reflète ses couleurs chaudes et ocrées dans le bleu méditerranéen, dit l'office du tourisme.
On compte 4 km de plage et de un port de plaisance. Le marché de Cavalaire est coloré et agréable à fréquenteecr, dit-on. Dame nature est généreuse avec Cavalaire qui profite de quelque 300 jours d'ensoleillement par année.

Grasse et ses parfums

Les senteurs rares du pays de Grasse (lavande, myrte, jasmin, rose, fleur d'oranger sauvage, Mimosa) firent gagner à Grasse le titre de capitale mondiale du parfum. 

Le jasmin occupait il y a encore quelques décennies une main d'œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement par enfleurage à froid. Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse.

Un réseau d'une soixante d'entreprises y emploient 3500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits ce sont près de 10 000 grassois qui vivent des parfums. Presque la moitié de la Taxe professionnelle de la ville provient de ce pôle industriel qui devance le tourisme et les services.

L'activité de la parfumerie à Grasse va de la production de matière premières naturelles (huiles essentielles, huiles concrètes, huiles absolues, résinoïdes, et de distillation moléculaire) à la fabrication de concentré, appelé aussi le jus.
C'est ce concentré qui dilué dans, au moins, 80% d'alcool, permet d'obtenir du parfum.
Les arômes alimentaires, qui se développent depuis les années 1970, comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production.

Le bassin de Grasse à encore un rôle de premier plan dans le monde de la parfumerie, il représente près de la moitié de l'activité Française de la parfumerie et des arômes et autour de 7-8% de l'activité mondiale.
Durant les années 1960 et 1970 de grands groupes internationaux ont progressivement rachetés les usines locales familiales (Chiris, Givaudan-Roure et Lautier par exemple).

La production a souvent été délocalisée.
Mais l'industrie grassoise achève une longue mutation, il y a encore 30 ans la plupart des entreprises se focalisaient sur la production de matières premières.
Cependant un parfum contient de nos jours une majorité écrasante de produits chimiques de synthèse.
Les entreprises se sont donc adaptées en se tournant vers l'aromatique de synthèse et notamment vers les arômes alimentaires.
Face aux multinationales de la chimie, les industries grassoises ne peuvent rivaliser, elles profitent cependant d'avantages de taille tels que la connaissance des matières premières, les installations, les sous-traitants, etc

Trois d'entre elles, Fragonard, Galimard et Molinard ouvrent leurs portes au public et proposent des visites guidées gratuites afin d'expliquer les procédés de fabrication du parfum. Il y est possible de créer soi-même son parfum ou son eau de toilette et de participer à toute les étapes de sa fabrication allant du ramassage de fleurs à la mise en flacon du parfum.
La parfumerie Galimard, crée en 1747 par Jean de Galimard fournissait la Cour en pommades et parfums.
La parfumerie Molinard présente des flacons anciens signé Baccarat ou Lalique, des séries d'étiquettes.
L'atelier de tarinologie permet de créer son propre parfum.
La parfumerie Fragonard est installée depuis 1926 dans une des plus anciennes fabriques de la ville.
Son musée présente des objets rares qui évoquent l'histoire de la parfumerie depuis plus de 5 000 ans. 

Nous n'avons passé que 90 minutes à Grasse et avons décidé de continuer jusqu'à Nice pour le diner à l'aïoli.

Les gorges du Verdon

C'est un autre rendez-vous avec la nature que de faire le tour du Lac Sainte-Croix en visitant les gorges du Verdon situées dans le Sud de la France, à l'Est de Manosque et au nord de Draguignan. On a fait de la route et des arrêts photos et traversé des montagnes dans de longs tunnels. On s'est arrêté sur un pont qui sert aux bungistes et on a cassé la croûte dans un resto de la région.

Il y a peu de chose à dire sur cette excursion en voiture, sauf que ça vaut le déplacement car la nature est à son meilleur.

Retour à Cogolin via Cannes, pour goûter l'aioli, avec un arrêt à Grasse.

Parlant de Grasse, c'est une commune intéressante ou nous retournerons lors d'une autre excursion.