Les senteurs rares du pays de Grasse (lavande, myrte, jasmin, rose, fleur d'oranger sauvage, Mimosa) firent gagner à Grasse le titre de capitale mondiale du parfum.
Le jasmin occupait il y a encore quelques décennies une main d'œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement par enfleurage à froid. Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse.
Un réseau d'une soixante d'entreprises y emploient 3500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits ce sont près de 10 000 grassois qui vivent des parfums. Presque la moitié de la Taxe professionnelle de la ville provient de ce pôle industriel qui devance le tourisme et les services.
L'activité de la parfumerie à Grasse va de la production de matière premières naturelles (huiles essentielles, huiles concrètes, huiles absolues, résinoïdes, et de distillation moléculaire) à la fabrication de concentré, appelé aussi le jus.
C'est ce concentré qui dilué dans, au moins, 80% d'alcool, permet d'obtenir du parfum.
Les arômes alimentaires, qui se développent depuis les années 1970, comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production.
Le jasmin occupait il y a encore quelques décennies une main d'œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement par enfleurage à froid. Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse.
Un réseau d'une soixante d'entreprises y emploient 3500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits ce sont près de 10 000 grassois qui vivent des parfums. Presque la moitié de la Taxe professionnelle de la ville provient de ce pôle industriel qui devance le tourisme et les services.
L'activité de la parfumerie à Grasse va de la production de matière premières naturelles (huiles essentielles, huiles concrètes, huiles absolues, résinoïdes, et de distillation moléculaire) à la fabrication de concentré, appelé aussi le jus.
C'est ce concentré qui dilué dans, au moins, 80% d'alcool, permet d'obtenir du parfum.
Les arômes alimentaires, qui se développent depuis les années 1970, comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production.
Le bassin de Grasse à encore un rôle de premier plan dans le monde de la parfumerie, il représente près de la moitié de l'activité Française de la parfumerie et des arômes et autour de 7-8% de l'activité mondiale.
Durant les années 1960 et 1970 de grands groupes internationaux ont progressivement rachetés les usines locales familiales (Chiris, Givaudan-Roure et Lautier par exemple).
La production a souvent été délocalisée.
Mais l'industrie grassoise achève une longue mutation, il y a encore 30 ans la plupart des entreprises se focalisaient sur la production de matières premières.
Cependant un parfum contient de nos jours une majorité écrasante de produits chimiques de synthèse.
Les entreprises se sont donc adaptées en se tournant vers l'aromatique de synthèse et notamment vers les arômes alimentaires.
Face aux multinationales de la chimie, les industries grassoises ne peuvent rivaliser, elles profitent cependant d'avantages de taille tels que la connaissance des matières premières, les installations, les sous-traitants, etc
Durant les années 1960 et 1970 de grands groupes internationaux ont progressivement rachetés les usines locales familiales (Chiris, Givaudan-Roure et Lautier par exemple).
La production a souvent été délocalisée.
Mais l'industrie grassoise achève une longue mutation, il y a encore 30 ans la plupart des entreprises se focalisaient sur la production de matières premières.
Cependant un parfum contient de nos jours une majorité écrasante de produits chimiques de synthèse.
Les entreprises se sont donc adaptées en se tournant vers l'aromatique de synthèse et notamment vers les arômes alimentaires.
Face aux multinationales de la chimie, les industries grassoises ne peuvent rivaliser, elles profitent cependant d'avantages de taille tels que la connaissance des matières premières, les installations, les sous-traitants, etc
Trois d'entre elles, Fragonard, Galimard et Molinard ouvrent leurs portes au public et proposent des visites guidées gratuites afin d'expliquer les procédés de fabrication du parfum. Il y est possible de créer soi-même son parfum ou son eau de toilette et de participer à toute les étapes de sa fabrication allant du ramassage de fleurs à la mise en flacon du parfum.
La parfumerie Galimard, crée en 1747 par Jean de Galimard fournissait la Cour en pommades et parfums.
La parfumerie Molinard présente des flacons anciens signé Baccarat ou Lalique, des séries d'étiquettes.
L'atelier de tarinologie permet de créer son propre parfum.
La parfumerie Fragonard est installée depuis 1926 dans une des plus anciennes fabriques de la ville.
Son musée présente des objets rares qui évoquent l'histoire de la parfumerie depuis plus de 5 000 ans.
La parfumerie Galimard, crée en 1747 par Jean de Galimard fournissait la Cour en pommades et parfums.
La parfumerie Molinard présente des flacons anciens signé Baccarat ou Lalique, des séries d'étiquettes.
L'atelier de tarinologie permet de créer son propre parfum.
La parfumerie Fragonard est installée depuis 1926 dans une des plus anciennes fabriques de la ville.
Son musée présente des objets rares qui évoquent l'histoire de la parfumerie depuis plus de 5 000 ans.
Nous n'avons passé que 90 minutes à Grasse et avons décidé de continuer jusqu'à Nice pour le diner à l'aïoli.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire