dimanche 4 juillet 2010

Le Finistère en Bretagne


L'étape qui suit permet aux amants de la nature et aux fervents des huitres et des moules de se rassasier. Les paysages de bord de mer sont délectables. Nous sommes dans le Finistère en Bretagne et les panneaux de signalisation le prouve, ils sont écrits en français et en Breton.

On roule sur une petite route du bord de mer avec ses grandes courbes et ses panoramas qui surgissent au détour. Les noms sont évocateur  Finistère en Breton: Penn-ar-Bed, « bout du monde » et c'est vraiment l'impression que nous donne la ballade le long de la Côte.

Les roches les plus résistantes à l'érosion, le grès, le quartz et le granite ont donné naissance aux principaux reliefs du Finistère. Malgré une faible altitude,  la vigueur des pentes et l'aspect le plus souvent désolé de leurs sommets, leur a valu le qualificatif de montagnes. Pour nous il n’y a pas de sommets au bord de l’océan.

Les Finistériens descendent, pour le plus grand nombre, des Celtes dont ils ont hérité la langue bretonneBeaucoup de Finistériens ont été obligés de s'expatrier pour trouver du travail à partir des années 1850. La région parisienne ainsi que les grandes villes de l'ouest de Rennes et de Nantes et les ports du Havre et Toulon ont constitué leurs destinations préférées. Aujourd'hui ils tendent à vouloir revenir de plus en plus souvent dans leur département d'origine.  

C’est sans doute le Capitaine Haddock qui a le plus contribué à faire connaïtre la ville de Brest avec son expression… tonnerre de Brest. Quant à moi, je n’ai pas eu de temps pour y aller pas plus qu’à Quimper.


 D’abord un arrêt à Saint-Cast le Guildo où on aperçoit deux immenses pierres qui ont cette particularité de sonner lorsqu’on les frappe avec une pierre ou un bâton. Une inscription : ‘’Ces gros blocs d'amphibole ont la particularité de rendre un son argentin quand ils sont frappés avec un galet. Ils inspirent plusieurs légendes, l'une d'elles affirmant que Gargantua les aurait vomis lors d'une rencontre avec un navire transportant de la raie à Plancoët. Le géant avait avalé ces pierres à Languédias, et voulait les rapporter à son village natal, Plévenon.’’

Un petit arrêt qui étonne et qui permet de se délasser.

On fait ensuite route jusqu’à la Côte du Granit, on y trouve Perros-Guirec, le summum de la beauté pour le paysage. Louis me montre le phare situé à Ploumanac’h, (photo ci haut) après être passé par Louannac. Perros-Guirec est le chef-lieu du Canton de l’Armor. De nombreux jardins permettent d’apprécier les hortensias, il y a d’ailleurs un festival annuel d’hortensias.

La ville comprend trois plages principales. Celle de Trestraou est ensoleillée. S'y trouvent le casino et le Palais des congrès, où ont souvent lieu des expositions. C'est de cette plage qu'on embarque pour visiter les Sept-Iles qui l'environnent, parmi lesquelles « l'Île aux Oiseaux » inhabitée, mais où résident goélands et Fous de Bassan.  La plage de Trestrignel est davantage battue par les vents. Assez sauvage, ce qui fait son charme, elle est comme encaissée au bas d'une côte, et est bordée par la pointe du Château, promontoire rocheux du haut duquel on peut profiter d'une vue panoramique sur les îles, notamment sur l'île Tomé. La plage de Saint-Guirec se situe quant à elle dans le bourg de Ploumanac'h, le long du sentier des douaniers que nous n’avons pas manqué d’arpenter.




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